Le maskinongé

Nom scientifique : Esox masquinongy

Poids : 10 kilos

Taille (longueur) : 1 mètre en moyenne

Habitats : fleuve Saint-Laurent, Grands Lacs, baie d’Hudson

Statut de conservation : stable – préoccupation mineure

Le maskinongé est le plus grand de la famille du brochet. Il mesure de 24 à 48 pouces et pèse entre 15 et 36 livres ! On peut le confondre avec le grand brochet mais son comportement est différent, et sa chair plus délicate.

Il a couleur entre le brun clair et le vert avec des reflets argentés, et des rayures sur les flancs qui peuvent se transformer en tâches. Parfois, cette espèce de brochets n’a aucune marques, particulièrement lorsqu’ils vivent en eaux troubles.

Au Québec, c’est l’un des poissons les plus recherchés en raison de sa taille et de sa combativité.

On le retrouve principalement dans les zones d’eau douce qui entourent la rivière des Outaouais, le fleuve Saint-Laurent et les eaux près de Montréal.
Bien que la pêche du musqué soit de plus en plus populaire, il est important de respecter les conditions de remise à l’eau pour préserver cette incroyable espèce.

Chasseur à l’affût, il plonge vivement sur sa proie lorsqu’elle se trouve à proximité. Réputé pour ignorer les appâts morts, ce sont avant tout des poissons vivants qui constituent la majeure partie de son alimentation.

 

La pêche sportive du maskinongé

Comme pour le brochet, une crinelle d’acier est recommandée.
Les carpes et meuniers vivants et de grande taille sont reconnus comme étant les meilleurs appâts (plus de 30 cm). Ils sont maintenant proscrits dans la majorité des plans d’eau à cause du risque d’introduction de nouvelles espèces.

C’est donc avec des leurres artificiels imitant ces proies qu’il est généralement capturé. Sa morsure étant particulièrement vive et sa mâchoire particulièrement tenace, il est fréquent que le poisson serre si fort le leurre que les hameçons ne pénètrent pas sa chair. C’est pourquoi des hameçons particulièrement résistants sont nécessaires pour la pêche au maskinongé.