L’achigan à petite bouche

Nom scientifique : Micropterus dolomieu

Taille (longueur) : entre 30 et 40 cm

Poids : 0,45 à 0,90 kilos

Longévité : 15 ans

Statut de conservation : stable – préoccupation mineure

L’achigan à petite bouche, autrement appelé achigan, est très appréciée des pêcheurs pour son agressivité et sa combativité.

Cette espèce de poissons fraie au printemps. L’été est donc la meilleure saison pour pêcher l’achigan. Il pèse entre 1 et 6 livres, mais même les plus petits font de la résistance ! Certains trouvent que son goût ressemble à celui du doré jaune.

L’achigan à petite bouche est fréquemment pêcher dans le fleuve Saint-Laurent.

Le mot « bar » vient du germanique bars, ce qui veut dire pointe, en référence aux dangereuses épines dorsales de ce poisson.

Afin de s’abriter, ce poisson apprécie la présence de plantes aquatiques. De plus, ce centrarchidé préfère les zones rocailleuses et peu profondes et il convoite les eaux claires et fraîches (entre 15 et 26 °C).

 

Pêche sportive de l’achigan à petite bouche

Dans l’est du Canada et des États-Unis, l’achigan à petite bouche est parmi les espèces les plus recherchées par les pêcheurs. Bien qu’il peut être pris aux appâts naturels (poissons, morceaux de couenne de porc, vers… tout ce qui à la taille de sa gueule qui bouge peut faire partie de son prochain repas), les pêcheurs préfèrent les capturer au lancer léger avec des appâts artificiels. L’attaque et les sauts de l’achigan à petite bouche sont impressionnants.

Bien que sa chair soit d’excellente qualité, l’achigan à petite bouche est un poisson sportif recherché surtout pour son ardeur au combat ; ses bonds hors de l’eau lorsqu’il est ferré procurent une expérience de pêche inoubliable.

En Amérique du Nord, la pêche à l’achigan à petite et grande bouche est si populaire que des centaines de tournois de pêche sont organisés à travers le sous-continent.

Afin de promouvoir la mise en valeur de la pêche à l’achigan, plusieurs efforts ont été réalisés afin d’initier les gens à la pêche, stimuler la relève et diversifier les produits (c’est-à-dire la pêche blanche et la pêche à la mouche).