La truite de lac
Nom scientifique : salmo trutta
Taille (longueur) : 25 à 100 cm
Statut de conservation : stable – préoccupation mineure
Habitats : partout au Canada sauf au Yukon et dans les territoires du Nord-Ouest
La truite de lac vit dans les eaux profondes, propres et bien oxygénées.
Sa croissance est lente, la truite atteint sa maturité tardivement. C’est pourquoi elle est très vulnérable à la surpêche.
Au Québec, la pêche à la truite est meilleure durant l’été, car c’est le moment où les poissons passent juste au-dessus de la ligne thermique pour se nourrir.
La truite de lac est facile à trouver si vous connaissez les bonnes tactiques. On les trouve généralement en grand nombre et de tailles variées, mais elles peuvent atteindre plus de 30 livres au Québec !
La truite de lac est une espèce très versatile. Il est difficile de la situer. Nous vous recommandons donc d’utiliser des leurres cuillères pour maximiser vos chances.
Menaces :
Les populations sauvages de truites sont menacées par divers facteurs :
- La pollution de l’eau vis-à-vis de laquelle des truites sont considérées comme très sensibles, en particulier lorsqu’elle réduit la teneur en oxygène dans l’eau
- L’artificialisation des cours d’eau, souvent associée à la destruction ou dégradation des zones de frayères et des habitats favorables aux salmonidés sauvages (embâcles de bois, berges et fonds riches en caches et microhabitats, ripisylves, etc.)
- Certaines maladies (parasitoses, bactérioses et viroses) qui peuvent être favorisées par la pollution de l’eau, et la consanguinité, sources de dépression immunitaire
- Les obstacles artificiels à la migration des truites (grands barrages et seuils ou autres barrages infranchissables, rejets d’eaux chaudes et/ou d’eaux très pauvres en oxygène, rejets de substances répulsives ou toxiques pour les truites) nuisent à leur circulation entre zones de croissance et zones de reproduction, et peuvent empêcher ou freiner la recolonisation naturelle de certains cours d’eau
- La pollution génétique, l’appauvrissement de la variabilité génétique, et certaines hybridations (notamment repérables par électrophorèse), après l’échappement de sujets de pisciculture ou consécutivement à des introductions de repeuplement.
- Cette modification du patrimoine génétique des souches locales est souvent induite par le déversement de truites de souches provenant de régions très différentes (nord de l’Europe par exemple, souche atlantique en région méditerranéenne).
